Atelier

ISABELLE FORTIER

je ne peins d’après nature, pas pour objectif de représenter fidèle ment les apparences mais plutôt de rendre la sincérité des sensations, la contemplation avec le réel, la perception des choses vues.
Mon travail est un travail de mémoire, de ressenti, d'imagination , quiconsiste à débrouiller les informations retenues pour extraire une image forte cohérente de cet afflux désordonné d'émotions.
J'intériorise ce qui se trouve au dehors, le passe au crible des sentiments intimes pour le restituer en peinture.
Isabelle Fortier

RONALD

A partir de ses dessins, Ronald peins des femmes, leur visage, leur corps, leur expression.Des femmes souvent seule , au regard lointain, à l'âme fragile, rebelles par leur attitude .
Dans une lumière contrastée, utilisant les gris colorés, se mêle le fond et la forme, d'un geste vif et précis.
Amoureux de la femme et de la lumière qu'il y pose, son travail reste infini.
RONALD.

Gilles Chantereault

Une palette douce de couleurs rabattues représentant des personnages fins distendus épurés simplicité du propos plus loin des femmes des hommes en recherche d'eux même.
Gilles Chantereault.

MAXIME NOEL

Artiste parvenu, récemment intronisé aux bans des hontes de la peinture française, Maxime Noel ne cherche pas l illumination, son penchant pour les couleurs molles, les formes acides, saura nourrir les âmes vides, quelques pépites pour les curieux.
Minaudières s'abstenir !!
 
Maxime Noël.

Nicolas Maray

"Les visages du temps"

Le temps dépasse sa propre définition. Il échappe à sa conception abstraite et universelle pour devenir une résonance vivante et visible de nos propres vies…
Le temps est ce que nous sommes, ce qu'il daigne nous laisser être. Ce qu'il fait et défait à sa mesure. Mais celui que l’on perd ou que l'on gagne est seul à nous rassurer. Il nous construit autant qu'il nous délabre. Il griffe nos vies, nous travaille au corps, nous creuse, nous érode. Il y a entre lui et nous distance, une épaisseur, un vide, que l'on dénonce ou refuse, à défaut de le combler. La peau est maquillée, le bois vernis, les chaussures ressemelées, les murs maintes fois repeints. On agit selon nos forces, nos moyens, on se débat pour le vouloir le reconnaître chaque seconde inconnue de nous-mêmes. Mais à trop vouloir le tenir ou définir, la vie s’arrête. Le temps, lui, toujours présent, nous laisse deviner son ombre, son profil, ses multiples visages et en cela la plus grande part de nous-mêmes.
Nicolas Maray